Avec le mouvement de l’indépendance des pays africains, la gouvernance de ces pays revenait aux natifs.
En 1960, le Bénin et le Togo, deux pays frères auront aussi leur indépendance, le Togo, le 27 avril et le Bénin, le 1er août.
L’Eglise à son tour n’a pas tardé à faire confiance aux prêtres africains. C’est ainsi que Mgr Bernardin Gantin, 1er archevêque noir, soucieux de l’amélioration de la qualité de vie des populations de son diocèse, fera appel aux FCSCJ pour une mission au Dahomey.

Fondation au Bénin
Les premières sœurs arriveront donc à Athiémé (ville coloniale) en novembre 1960, soit 3 mois après l’indépendance du pays pour faire connaitre et aimer Jésus-Christ aux populations.
Elles prioriseront avant tout les visites à domicile pour être plus proches des personnes. Par prière, la vie communautaire, la catéchèse, la sacristie, l’accueil des jeunes filles, le soin des malades et l’enseignement, elles témoignaient du feu de l’amour du cœur de Jésus qui consumait leur cœur pour les autres.

Fondation au Togo
Deux ans après, répondant à l’appel de Mgr Hanrion, franciscain et évêque de Dapaong, le Togo accueillera à son tour les FCSCJ à Kantè, au nord.


Très vite, sans le savoir, des parents inscrivirent dans les écoles leurs filles, et parmi elles, celles qui seront les premières FCSCJ au Bénin comme au Togo.
La première béninoise fera ses premiers vœux en 1969.
Les premières religieuses béninoises et togolaises ont fait leur noviciat en France. Mais depuis 1986, un noviciat est ouvert au Bénin.
Timidement, des filles du Congo Brazzaville vont s’intéresser à la congrégation des FCSCJ, elles sont accueillies au Bénin pour leur formation religieuse et y restent pour la mission.
La présence des FCSCJ au Bénin et au Togo est une longue aventure qui continue encore aujourd’hui ; le Sacré-Cœur n’a jamais cessé d’appeler des béninoises et des togolaises à œuvrer à la Bonne Œuvre (nom donné à la petite communauté de la Salle-de-Vihiers, par le Père Fondateur).

Fondation au Burkina Faso
En 2017, une communauté s’ouvre au Burkina Faso
En Juillet 2015, Mgr Kontiebo, évêque de Tenkodogo, adressait une demande à la Provinciale d’Afrique de l’Ouest pour l’implantation d’une communauté dans son diocèse. Il désirait confier à la Congrégation, dans la ligne de son charisme, la charge d’un complexe scolaire.
Dans le même temps, le Conseil de Congrégation de septembre 2015, envisageait l’ouverture d’une communauté internationale dans un nouveau pays :
– pour raviver notre dynamisme de la Mission,
– pour partager notre charisme et élargir nos horizons comme FCSCJ,
– pour répondre aux signes du temps et de l’Eglise.

Ces deux événements sont à l’origine de l’ouverture de la communauté de Tenkodogo, au Burkina Faso, pour la prise en charge d’un collège.
Ce collège, construit par le Diocèse, devait ouvrir progressivement, avec une classe de 6ème à la rentrée 2017.
La communauté est constituée de quatre sœurs : S. Clémentine, béninoise, S. Edwige et S. Claudine, malgaches, et S. Monique, togolaise.